La chimiothérapie n’entraine pas de troubles psychologiques !

C’est ce qui me fut déclaré par un de mes médecins spécialistes du cancer après que j’ai, selon mes propres dires, "pété les plombs ".
Toute cette expérience est particulièrement déstabilisante et le nier tiendrait de l’hérésie. Mais là, tout le monde est d'accord !

A l’hôpital où j’étais, durant l’hospitalisation, nous avions "le luxe " (ce n’est pas le cas partout, apparemment, et ils en sont fiers, bien sûr !), parce que nous étions dans un service "de pointe", d’avoir une aide psychologique à la demande. Mais je dois dire que, malgré ce soutien efficace, et celui de la psy que je consultais déjà depuis mon divorce, les retombées de ce cancer et de cette chimiothérapie firent des ondes dans ma vie que je comparerais bien aux retombées de Hiroshima, tellement elles me touchèrent dans mes fondements-mêmes et dans le long terme.