Remerciements

Une victoire, quelle qu'elle soit, se mérite rarement seul.
Si je suis en bonne voie de rétablissement, je le dois à toutes les personnes qui se reconnaîtront sous des pseudonymes dans les pages qui suivent…

Je le dois aussi, à mes lectures, dont certains titres émaillent le récit, parce qu'elles m'ont permis de m'affranchir des murs de ma chambre et du poids de la solitude, en nourrissant mon vécu par la richesse de leur contexte propre.
Pendant ma chimiothérapie, j’ai, entre autres, lu "Orbiter 3 – vingt jours en ballon", le récit du tour du monde et record mondial réalisé par Bertrand Piccard et Brian Jones1. Ce livre m’a donné des ailes pour continuer en m'apprenant comment vaincre la peur, comment tenir bon. "La meilleure façon d’échouer, c’est d’abandonner", écrivent-ils. Ils disent aussi qu'au moment de dépasser les marges du déjà fait, en route vers l'exceptionnel, il est normal d’avoir peur, mais qu'en s’appuyant sur cette angoisse, il devient possible de la dépasser et de réussir.
C'était tellement d'actualité dans ma vie.
Ils ont l'humilité de reconnaître qu'ils doivent l’essentiel de leur exploit aux compétences indéfectibles de leur équipe à terre…
"Mon" équipe au sol se compose de mes médecins2, kinés, psychologue, aides familiales, amis et famille. Je veux tous les remercier d'avoir pris soin de ma vie par leur amour, leur vigilance, leurs soins, leurs attentions, leur désir de vie sur moi.
Tout au long des différentes thérapies et encore après, durant la désintoxication, mon homéopathe et ma kinésithérapeute furent à mon confort ce que les météorologues étaient à la route du ballon, celles qui donnent les consignes pour se diriger vers le but essentiel : passer la parenthèse dans des marges supportables.

Je veux aussi remercier ceux et celles qui jetèrent un œil critique et constructif à mon manuscrit et sur les conseils desquels j'ai pu terminer la difficile relecture. Je pense en particulier à mes médecins, qui furent évidemment intéressés, mais me donnèrent l'assurance que je n'avais pas fait de contre-sens en matière médicale. Et aux "autres" dont la vision extérieure et structurée me permit de voir le travail avec plus de distance et de m'en détacher.

Enfin, je veux assurer mes enfants de tout mon amour et remercier ceux de leurs ami(e)s ou de mes ami(e)s qui les ont aidés à franchir cette épreuve.