Quand j’avais la goutte au nez ou un chatouillis nasal en me promenant dans des lieux publics, je suçais un comprimé de Thymotabs (en pharmacies), composé principalement de thym, d’eucalyptus et d’echinacea. Au moindre soupçon de rhume ou de refroidissement, je me lavais avec un savon-douche parfumé à l’Eucalyptus, parce qu’aux dires de mon médecin homéopathe, les aborigènes australiens se guérissent de tout en s’immergeant dans une sorte de sauna d’eucalyptus... Si j’avais le nez bouché, essence d’Eucalyptus sur mon mouchoir à proximité de mon oreiller ou dans le pyjama. Comme vous voyez, je porte un culte particulier à Saint Eucalyptus !
J’ai ainsi traversé trois pics d’épidémie de grippe en évitant de sortir ou de recevoir durant mes périodes d’immuno-déficience. Mes fils ont malgré tout cotoyé des malades et l’un des deux s’est payé une grippe puis une belle trachéite. J’ai lutté contre la maladie à coups d’Origanol-C (en pharmacie) que m’avait également prescrit le médecin homéopathe.
J'évitais aussi d'embrasser quiconque en annonçant, comme s'il s'agissait d'une prescription religieuse, que je n'embrassais plus personne avant Pâques, ce qui me permettait de ne pas vexer et de rester discrète sur mes raisons. J'ai été étonnée, personne n'a posé de question et tout le monde a eu l'air de trouver cela normal. Je dois reconnaître que j'avais un aplomb fou pour annoncer cela !